Pierre CARPENTIER

🌿 Cérémonie d’inhumation de l’urne de Pierre


Nous sommes réunis aujourd’hui, dans la simplicité et le recueillement, pour accompagner Pierre jusqu’à sa dernière demeure.
Hier, nous avons partagé la cérémonie religieuse et la cérémonie au crématorium, moments chargés d’émotions, de prières et de souvenirs.
Aujourd’hui, nous venons déposer son urne dans ce lieu de repos, le caveau où reposent les parents de Jeannine, avec respect, tendresse et dignité.
Un lieu chargé de mémoire, de transmission, et d’affection.


Avant de procéder à l’inhumation, prenons un instant pour évoquer ce que Pierre a été pour chacun de vous.
Chacun porte en soi une histoire, un visage, un geste, une parole de Pierre.
Qu’il s’agisse d’un sourire, d’un éclat de rire, d’une façon d’être, ou d’une présence rassurante, ces souvenirs sont autant de traces vivantes de lui.

En reposant ici, Pierre rejoint la famille de Jeannine, une famille qui l’a accueilli, entouré, et avec laquelle il a partagé un long chemin de vie.
C’est un signe fort de continuité et d’amour : Pierre prend place dans ce lieu où reposent ceux qui ont compté dans la vie de Jeannine, ceux qui ont veillé sur elle.

Même si Pierre n’est plus physiquement avec vous, ce qu’il a semé demeure.
Ses valeurs, ses liens, son amour, sa manière singulière d’être au monde restent dans vos cœurs.

Même si son absence est douloureuse, ce que Pierre a été, sa présence, sa bienveillance, ses gestes et ses valeurs, reste vivant en chacun de vous.


Les personnes que nous aimons ne disparaissent jamais tout à fait.
Elles vivent dans nos gestes, dans nos pensées, dans tout ce qu’elles ont laissé de beau dans nos vies.
La mort met fin à une vie, mais elle ne met jamais fin à l’amour.
Quand les liens d’affection ont traversé une vie, ils continuent d’exister autrement, dans la mémoire et dans la paix.


Nous allons maintenant confier l’urne de Pierre à la terre, dans ce lieu de repos où sa mémoire pourra être honorée et visitée.
Que ce geste soit pour vous un moment d’apaisement et de respect.


Qu’il repose ici dans la paix, entouré de la famille de cœur dans laquelle il avait toute sa place.


Prenons un moment de silence…
Un moment pour lui dire au revoir,
Pour soutenir Jeannine, Hélène, Brigitte et Nathalie par notre présence,
Et pour laisser la paix s’installer dans vos pensées. »


La vie de Pierre se poursuit maintenant autrement : dans vos souvenirs, dans vos paroles, dans les gestes que vous continuerez à poser en pensant à lui.

Que chacun reparte d’ici avec un fragment de paix, et avec la certitude que Pierre restera présent, non plus par sa voix ni par son regard, mais par ce qu’il vous a laissé de plus précieux : sa trace dans vos vies.


Ceux qui le souhaitent peuvent maintenant s’approcher pour un dernier geste : déposer une pétale de rose, ou un tout autre geste. Celui que vous guidera votre cœur.

La cérémonie est à présent terminée.
Merci à chacun d’avoir entouré Pierre de votre présence et de votre affection.
Une pensée particulière va à Jeannine, que vous continuerez d’accompagner dans les jours à venir.
Que ce moment partagé vous apporte un peu d’apaisement.
À vous tous je vous souhaite beaucoup de courage, et surtout prenez soin de vous et les uns des autres.

Hommage personnel à Pierre

Je vous ai lu cet l’hommage que j’ai écrit pour Pierre en tant que Catherine, maître de cérémonie.
Mais je suis aussi Catherine, la fille d’Élie Gilbert, ami et voisin de Pierrot et Jeannine.
Et c’est en mon nom personnel que je voudrais maintenant dire quelques mots pour Pierre.
Pierrot, vous m’avez connue adolescente, puis jeune maman de deux enfants.
Mes enfants venaient en vacances chez leur papi Élie, aux Grandes Hardières, juste à côté de chez vous.
Vous jouiez avec eux, et vous leur aviez appris un petit jeu que ma fille Dorine n’a jamais oublié.
Vous vous souvenez, Pierre ?
Vous cachiez quelques petits cailloux dans vos mains et vous leur disiez :
« Greli-grelot, combien j’ai de billes dans mon sabot ? »
Les enfants devaient alors deviner combien de cailloux se trouvaient dans vos mains jointes.
Ce souvenir, Dorine l’a gardé précieusement.
Elle n’a pas pu être là aujourd’hui.
Mais cet après-midi, elle aura des petits cailloux dans sa poche. Moi aussi.
Et, de sa part, je vous pose cette question, Pierrot :
« Greli-grelot, combien a-t-elle de billes dans son sabot ? »
C’est cette même question qu’elle avait posée à papa, le jour de ses obsèques.
Alors aujourd’hui, Pierrot, vous allez le retrouver là-haut, au paradis des hommes au caractère bien trempé.
Je l’imagine déjà vous accueillir autour d’une petite épine, il va vous taper sur l’épaule et vous dire :
« Alors mon vieux, qu’est-ce que tu fais là, vieille branche ? »

Alors qui sait…, tous les deux, peut-être trouverez-vous un moyen, à votre façon, de répondre à Dorine..

Hommage à Pierre

Aujourd’hui, nous sommes réunis pour dire au revoir à Pierre, mais aussi pour célébrer la richesse d’une vie qu’il a tant remplie par le jeu, la joie, le partage, l’amour et les rires.

Pierre, pour beaucoup ici, c’était Papa, Pépé, parfois Pépé râleur, mais surtout un homme profondément attachant, généreux, espiègle, et incroyablement présent pour les siens.
Pierre était un grand joueur.
Un homme qui savait transformer le quotidien en moments de complicité.
Les parties de rami, de belote, le Yam avec Nathalie, le Rummikub, les interminables nains jaunes en famille… Ces instants resteront pour toujours gravés dans vos mémoires.
Et puis, il y avait la balle au prisonnier, jouée avec ses filles et tous les copains et copines du quartier. Des éclats de rire, des souvenirs d’enfance qu’on n’oublie pas.
En Lozère, il y avait la pétanque, un rituel. Il la partageait avec sa fille Brigitte, avec Romain, avec son petit-fils Pierre, et ses deux autres filles.
Et il y avait le pousse pièces de la fête foraine, que sa fille aînée, Hélène, lui avait fait découvrir.
Sans oublier… les longues, très longues parties de flipper, qui le faisaient retomber en enfance.
La Lozère, c’était son royaume du bonheur.
Chaque année, avec Jeannine, ses filles, ses petits-enfants… et aussi la grande troupe des enfants invités : Eric, Romain, Pauline, Thomas, Cécile, Sébastien, Grégory, Charlotte, Laurie, Johanna, Anthony.
Tous en gardent des souvenirs lumineux : l’aligot du buron de l’Aubrac, la truffade chez Elisa… C’était la simplicité, la vraie, la chaleur d’être ensemble.
Pierre aimait les choses authentiques. Même ses pommes devaient être choisies avec soin ! D’abord celles d’un producteur d’Aulnay, puis celles de la région de Vendôme.
Il savait apprécier les bonnes choses, les bons petits plats de Jeannine, ou le restaurant, avec un verre de rosé du Domaine d’Ott.
Pierre, c’était aussi le mari, le papa et le pépé banquette-télé, souvent accompagné d’un film.
Il avait une vraie culture très cinéphile. Il partageait ses westerns spaghettis, ses Clint Eastwood, ses Indiana Jones avec enthousiasme.
À l’époque des vidéocassettes, il passait des heures à louer des films chez son ami Joël, souvent en compagnie de son petit-fils.
Et ces derniers mois encore, il suivait avec plaisir les émissions de Jean-Pierre Foucault, « Qui veut gagner des millions », en rediffusion.
Devenir millionnaire… c’était un rêve qu’il a continué à poursuivre toute sa vie, avec ses grilles fétiches du Loto. Même s’il n’a jamais décroché le gros lot, il a été riche d’autre chose : riche de ceux qui l’aimaient.
Il était fier, tellement fier, de la beauté et de la générosité de Jeannine, sa femme, son pilier, qui a été auprès de lui toute sa vie.
Il était attaché aux amis, à la famille de Beauvais, aux cousins, cousines, oncles et tantes.
Plus récemment, il avait trouvé une nouvelle joie : enfiler le costume du Père Noël pour la commune de Santenay. Un rôle qui lui allait à merveille, lui qui aimait tant faire briller les yeux des autres.
Pierre, c’était aussi un sacré siffleur, un très grand siffleur !
Et un amoureux de la musique : Michel Fugain, Nicoletta, Alain Barrière, Daniel Guichard, Michel Delpech, Dalida, Johnny Hallyday… Une bande-son qui raconte autant son histoire que son époque.
Alors oui, Pierre pouvait râler, car il aimait bien être servi.
Mais c’était sa façon d’être, et il vous faisait sourire autant qu’il vous agaçait.
Et surtout, derrière tout cela, il y avait un homme profondément tendre, qui aimait sa famille plus que tout.

Aujourd’hui, nous lui disons au revoir.
Nous lui disons merci pour tous ces moments, petits et grands, qui ont construit vos vies et rempli vos souvenirs.
Merci pour les rires, les jeux, la Lozère, les films partagés, les traditions familiales…
Merci pour son amour simple, direct, entier.
Pierre ne décroché peut-être jamais le million au Loto, mais il a gagné ce qu’il y a de plus précieux :
l’amour de sa famille, l’amitié de ceux qui l’entouraient, et une place éternelle dans vos cœurs.
Que Pierre rejoigne maintenant le repos éternel, dans la paix, la douceur et la lumière.

Les enfants et moi souhaitons transmettre toutes nos condoléances à toute la famille.
Nous partageons votre immense chagrin.
Que de souvenirs avec Pierre Carpentier...Il reste dans nos cœurs.
Marie Odile et les enfants

Tendres souvenirs de ces moments partagés avec tes parents. Merci Brigitte.

Annie Kempf.


"Mon Pierrot à moi", tant de souvenirs en ta compagnie et celle de Jeanine. C'est une partie de mon enfance que tu emportes avec toi. Je suis tellement triste à l'idée de ne plus t'entendre me dire : " Bonjour ma Cécile à moi !"
Pas de lien de sang, mais des liens du cœur pour toujours.
Gros bisous "mon Pierrot à moi"

Cécile Kempf.

Pépé,

Malgré tous les rafistolages que tu as eu tu as réussi à tenir le coup de nombreuses années, le temps pour nous de se constituer une quantité énorme de souvenirs, des steak frites au bureau, de la dame aux loups, a la pétanque, au ciné ou encore a la carabine etc...

Merci pour tous ses souvenirs et pour cette enfance pleine d'aventures, j'en ai eu de la chance !

J'espère que tu peux maintenant te reposer sans aucune souffrance et en toute sérénité

A un de ces jours

Pierrito

Pépé le moko,
Il met arrivée de t'appeler ainsi étant enfant.
Je vais me souvenir et chérirais nos parties de Nain jaune et de Rummikub qu'on a pu partager de nombreuses fois, des vacances inoubliables en Lozère, et penserais à toi en écoutant toutes les musiques yéyé qu'on écoutait sur les chemins qui nous menaient à la truffade d'Elisa, au barbecue du pas de l'âne ou à la fête foraine de Saint-Chely.
Tu resteras pour toujours dans mon cœur.
Je t'aime
Ta petite fille Justine

J’aurai toujours comme souvenir t’écouter dire : Bonjour mon gamin, quand on t’appelait avec Pierre.
Je te remercie de m’avoir fait sentir intégrée à la famille dès le début et de toute ta tendresse avec Effie
Repose en paix pépé